La nostalgie chez Federico Fellini

9,90 22,00 

Auteur : Véronique Van Geluwe

Format 13×21, 200 pages
ISBN 978-2-36716-204-1 (broché)
ISBN 978-2-36716-157-0

 

Description

Présentation

Dans toute son œuvre Fellini élabore un jeu de miroirs complexe à la fois pour comprendre comment se construit la réalité de l’homme et pour réfléchir sur le processus créatif, et il ne cesse de répéter que le cinéma est un art de la mémoire.
Une mémoire personnelle, souvent mêlée à un sentiment nostalgique, où s’établit un rapport particulier entre souvenirs réels et souvenirs inventés et où est questionnée la problématique de la représentation de la réalité, réalité qui semble impossible à dire et qui doit être recréée par l’imaginaire.
Une mémoire aussi qui raconte l’histoire de l’Italie, de l’être humain, du cinéma et qui critique la société moderne, où l’empreinte nostalgique devient de plus en plus forte et où la prise de conscience qu’il n’y a pas de retour possible se fait plus vive. La nostalgie prend alors une dimension plus universelle, où la question du temps devient primordiale et où le mouvement entre les différents temps passé, présent et futur accompagne et renforce le mouvement entre réalité et imaginaire.
Cette étude tente d’analyser ces nostalgies et leurs représentations dans l’univers complexe du réalisateur.

Véronique Van Geluwe est née au Maroc et a vécu une vingtaine d’années en Italie où elle a travaillé dans le conseil en entreprise. Passionnée de cinéma, elle a collaboré durant une dizaine d’années au Festival du cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine de Milan et est également traductrice-adaptatrice cinématographique et professeur d’italien. Elle vit actuellement à Aix-en-Provence où elle a effectué un Master recherche en cinéma-audiovisuel.

Table des matières

  • Introduction 7
  • I. La mémoire, le souvenir 11
  • 1. La nostalgie de son propre passé 15
  • 1.1. La voce della luna ou la nostalgie de l’enfance 16
  • 1.2. Amarcord, nostalgie des souvenirs de jeunesse 30
  • 1.3. I vitelloni, I clowns, Roma, Intervista et autres films 41
  • 2. Souvenirs réels, souvenirs inventés 51
  • 2.1. Un rapport particulier à la mémoire 51
  • 2.2. Représenter la réalité cachée au-delà des apparences 55
  • 2.3. La réalité telle qu’elle est impossible à représenter 57
  • 2.4. Réalité, imaginaire et fabulation 58
  • 3. Comment le baroque participe de cette nostalgie 67
  • 3.1. L’illusion comme moyen d’exprimer la nostalgie et d’accepter la vie 67
  • 3.2. L’importance accordée aux sensations 69
  • 3.3. Le rapport au temps qui passe 70
  • 3.4. L’utilisation de l’image et du son dans le baroque 71
  • II. La nostalgie du temps qui passe 75
  • 1. La perte de la jeunesse et des moments passés 79
  • 1.1. Le rapport aux acteurs, aux corps 79
  • 1.2. Retours en images et retrouvailles 87
  • 1.3. Impossibilité de retrouver son passé 92
  • 2. Perte des valeurs, déshumanisation de la société 99
  • 2.1. Roma, la capitale comme reflet d’un pays 100
  • 2.2. Prova d’orchestra et E la nave va, ou le naufrage de la société 104
  • 2.3. Ginger e Fred, la nostalgie devient plus pessimiste 121
  • 3. Société de consommation et nostalgie du cinéma, menacé par la télévision 125
  • 3.1. La société de consommation 126
  • 3.2. La télévision modifie le spectateur 129
  • 3.3. La télévision menace le cinéma 133
  • 3.4. Image au cinéma, image à la télévision 142
  • 4. La nostalgie d’un film à l’autre 149
  • 4.1. Correspondance entre les films 149
  • 4.2. Une nostalgie annoncée 152
  • Conclusion 155
  • Bibliographie/filmographie 159
  • Index 167

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