Je me souviens… (500 anecdotes de tournage)

9,90 36,00 

Auteur : Jean-Pierre Jeunet

Format 13×21, 260 pages
15 illustrations inédites de Charlie Poppins
ISBN 978-2-36716-235-5 (broché)
ISBN 978-2-36716-395-6 (version luxe)

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Description

Présentation

Je me souviens.
Je me souviens de quoi ?
Ah oui, je me souviens que l’éditeur de ce présent ouvrage m’a demandé d’écrire un petit texte de présentation.
Sachant que l’éditeur n’est autre que le jeune frère de l’auteur (onze ans de différence), l’auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci :

Quand l’éditeur avait cinq ans, j’en avais donc seize.
Je me souviens que j’organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c’était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voire me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s’est jamais rendu compte de rien, et je n’ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc.

En même temps, on s’en fout un peu, puisque les “Je me souviens” parlent de cinéma.

Par exemple, souvenirs de Delicatessen, l’histoire passionnante d’un boucher dont le lit grince. La Cité des enfants perdus, où l’on apprend qu’il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. Alien, resurrection, drame œdipien, Amélie Poulain, l’histoire d’un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que.

Bref, plus de 500 “Je me souviens” plus sérieux que ceux-ci. Encore que…

L’auteur

Jean-Pierre est né le 3 septembre 1953, à Roanne (près de Lyon).
Longtemps enfant unique, il développe très vite son propre univers et c’est la caméra Super 8 apportée un jour par un ami de ses parents qui lui montre une voie qui pourrait être la sienne.

Véritable autodidacte, il commence par réaliser des films d’animation L’Evasion, Le Manège, avec des personnages sculptés par Marc Caro, puis Pas de Repos pour Billy Brakko d’après une BD du même Caro. Ces films de court-métrage commencent à faire parler de lui et à glaner de multiples récompenses en France et à l’étranger.

Ensemble toujours, ils réalisent Le Bunker de la dernière rafale, court-métrage de science fiction, film culte, qui passera en première partie de Eraserhead de David Lynch dans une salle parisienne durant six années.

En 1989, il réalise seul Foutaises, avec, déjà, son acteur fétiche Dominique Pinon, il gagnera une cinquantaine de prix dont le César du meilleur court-métrage.

Leur premier long-métrage, Delicatessen (1991), une comédie grinçante et très drôle, fait souffler un vent inhabituel sur le cinéma français.

Le succès commercial et les nombreux prix de Delicatessen permettent à Jeunet & Caro de mettre en chantier un projet ambitieux : La Cité des enfants perdus, une fable sombre, tellement innovante sur le plan technique qu’elle nécessite la création de nouveaux logiciels et une très longue préparation. Le film est superbe, infiniment poétique. Il est présenté en ouverture du Festival de Cannes 1995.

C’est ce film qui attire l’attention de la Fox qui décide de confier à Jean-Pierre Jeunet la réalisation du 4e opus de la franchise Alien.

À l’issue de son séjour hollywoodien, Jean-Pierre Jeunet a la nostalgie des pavés de Montmartre et surtout, après la “grosse machine” d’Alien, il a envie de réaliser un “petit film personnel avec des copains”. Depuis des années, il collectionne des bouts d’idées étonnantes et des fragments d’histoires qui le touchent. Tout prend forme lorsqu’il invente le dénominateur commun à ces histoires : une jeune femme timide mais imaginative et déterminée à enjoliver la vie des autres. Ainsi est née Amélie Poulain, héroïne d’un film qui rend heureux et donne envie d’aimer, car Jean-Pierre Jeunet réussit avec ce film ce qui est considéré comme l’exercice le plus périlleux du cinéma : filmer le bonheur. Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est le plus grand succès en langue française dans le monde.

À l’origine, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain était écrit pour une actrice qui quitte le projet peu avant la préparation. Jean-Pierre Jeunet remarque alors une jeune actrice tout juste à l’affiche : Audrey Tautou. Il lui fait passer des essais et dès les premières secondes, il sait que c’est ”elle”.

Le triomphe du film et l’osmose avec Audrey Tautou lui permet d’envisager un projet qui lui tient à cœur depuis 10 ans : Un long dimanche de fiançailles, l’adaptation du roman de Sébastien Japrisot. Avec Audrey Tautou, Jean-Pierre Jeunet sait qu’il tient sa “Mathilde”, jeune femme obstinée à la recherche de son fiancé dans les méandres de la Grande Guerre.
Le succès est au rendez-vous, tant sur un plan critique que sur un plan commercial.

Le 28 octobre 2009, sortie du film Micmacs à tire-larigot, une fable humaniste où Dany Boon interprète un David luttant contre Goliath, en l’occurrence deux marchands d’armes.

En 2013, L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, avec Kyle Catlett et Helena Bonham Carter est une adaptation du livre-objet de Reif Larsen. Cette adaptation a été écrite en collaboration avec Guillaume Laurant. Le film a été tourné en anglais au Canada, en 3D. Le film remporte tous les prestigieux 3D society Awards.

Jean-Pierre Jeunet est l’un des cinéastes français les plus récompensés dans le monde. Son tour de force est de parvenir à être considéré comme un véritable auteur tout en parvenant à toucher un public large.

Table des matières

L’enfance
Où l’on verra le jeune Jeunet se souvenir du cinéma Rex de Gueugnon, déclencher la Bauer D1M et faire le mur en sautant sur le toit de sa Peugeot 404…

La découverte du cinéma
Présentation au lecteur des souvenirs du lycée Henri Poincaré de Nancy, des Magasins Réunis et du stade Marcel-Picot.

Les débuts difficiles
Où l’on trouvera de nombreux détails concernant Charlie mensuel, les topinambours de la rue de Vaugirard et le restaurant Lustucru.

Le Bunker de la dernière rafale
Où il sera fait le récit d’un marchandage à l’envers, de la danse des canards et de punks qui vomissent.

Les réclames
Où le narrateur se souvient du gros Gégé, des conserves de légumes en boîte et d’un Turc qui se noie.

Delicatessen
Dans lequel on parle du Petit Poucet, de bulles géantes et de baise rythmique.

La Cité des enfants perdus
Où le lecteur retrouvera un saucisson dans la confiture, Petit Papa Noël et la villa du comte Volpi.

Alien Resurrection
Dans lequel il est question de feng shui, de 350 paires de lunettes et du cri effroyable des coyotes.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Où l’on verra un cul de jatte dans une caisse à savon, une Brésilienne tatouée et un œil au beurre noir.

Un long dimanche de fiançailles
Dans lequel l’aimable lecteur prendra connaissance de la virtigineuse piste Mickey, de la doublure fesses d’Audrey et des semi-remorques garés dvant la morgue.

Life of Pi
Détails pénibles mais courts au sujet de films religieux, d’un diable qui s’habille en Prada et d’une table pour cent convives.

Micmacs à tire-larigot
Où le narrateur se souvient des forges de Zeebruges, d’un vaccin contre la pisse de rat et de la loco qui prend feu.

L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
Où l’on verra l’auteur conduire un train, se souvenir de chaussures à coques métalliques et jeter un œuf du haut de l’Empire State Building.

Et pour finir
Qui sera très court et pourra paraître de peu d’importance ici, mais que le narrateur conseille de lire néanmoins.

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